des films....

SHE HATE ME de spyke lee
tres tres bon film

Diplômé de Harvard, John Henry "Jack" Armstrong est cadre supérieur dans une entreprise de biotechnologie. Mais lorsqu'il dénonce les malversations financières de ses patrons à la Commission des Opérations de Bourse, il est aussitôt licencié. Désormais considéré comme un mouchard, il est aux abois.
Quand son ex-compagne Fatima, brillante femme d'affaires devenue lesbienne, lui propose d'être le père biologique de son enfant et de celui de sa nouvelle petite amie Alex contre paiement, Jack entrevoit le moyen de se faire de l'argent facile. Son "commerce de paternité" à 10 000 dollars le rendez-vous lui assure bientôt la célébrité : les lesbiennes en mal d'enfant sont de plus en plus nombreuses à solliciter ses services.
Mais entre les tentatives de ses ex-patrons de le faire tomber pour fraude et sa reconversion douteuse, la vie de Jack prend un tour bien compliqué...

Bienvenue dans l'âge ingrat (welcome to dollhouse) de Todd Solondz (Happiness, Story telling)
Resume: Dawn Wiener, 12 ans, est une enfant moyenne, parfois détestée, souvent injuriée mais rarement comprise. Elle tente tout de même de lutter avec optimisme contre les assauts de ce qui s'annonce être une longue puberté. Mais à trop subir les aléas de l'adolescence, elle finit par se demander si la vie ne serait pas plus douce ailleurs



Avis: - tres drole

MirrorMask de DAVE MCKEAN
Resume: Dans un monde imaginaire, une lutte sans merci oppose deux royaumes adverses. Hélèna, une jeune fille de 15 ans, issue d'une famille de forains, doit trouver le légendaire "MirrorMask" pour sauver le royaume et pouvoir retourner chez elle.



Avis: - une tres bonne surprise ce film - Une version moderne d'alice aux pays des merveilles sous fond de cirque

OOoo Mises à jour complète de la liste le 02/01/2007 ooOO

LISTE DES FILMS

J’ai bien kiffé Shaun of the Dead, vraiment bien ce film !
Il reprend toutes les ficelles du film du genre avec finesse et classe !
Y a d’énormes références cinématographiques là dedans et franchement c’est une pure parodie ! J’dis vi !

Quand j’ai vu le Dracula de Francis Ford Coppola, cela m’a donné envie de lire le livre.
Bah j’ai pô kiffé l’bouquin !
… que j’ai jamais terminé d’ailleurs !

J’adore les films qui traitent du vampirisme et par extension j’aime la littérature horrifique et tout ce qui s'y réfère.

Un de mes films préférés traitant du sujet est Le bal des vampires de Roman Polanski (1968). Ce film est d’un kitsch total de nos jours mais bon, je prends toujours du plaisir à le regarder encore…



L’histoire : Le Professeur Abronsius parcourt l'Europe centrale à la recherche des vampires, en compagnie de son jeune assistant, Alfred. Leur quête les conduit jusqu'aux fins fonds de la Transylvanie subcarpatique. Les deux hommes font halte dans un village, où ils sont témoins d'une série d'événements étranges...
L'enlèvement de Sarah, la fille de l'aubergiste Shagal, les conduit jusqu'au mystérieux château du comte Von Krolock...

Autre film de Roman Polanski, mais qui ne parle pas de vampire, Rosemary’s Baby (1968).
Toute une mythologie s’est construite autour de ce film, du coup, quand je l’ai regardé il m’a pas transcendé, j’attendais beaucoup plus que ça...
Ce n’est bien que plus tard que j’ai compris toute la signification du film.
Et là, j’ai donc su apprécié le film à sa juste valeur.



L’histoire : Malgré les conseils de leur vieil ami Hutch, Guy Woodhouse et sa jeune femme, enceinte, s'installent dans un immeuble new-yorkais vétuste, considéré par leur ami comme une demeure maléfique. Aussitôt, leurs voisins, Minnie et Roman Castevet, vieux couple d'Europe centrale, imposent leur amitié et leurs services. Si Guy accepte facilement ce voisinage, Rosemary s'en inquiète...

Un peu plus série B et un peu moins cérébral : Vampire, vous avez dit vampire ? de Tom Holland.



L’histoire : Charlie Brewster est un adolescent sans histoire.
Il partage sa vie entre sa mère, sa petite amie, ses copains et ses séries préférées à la télévision sur les films d'horreur de série B.
Tout va être bouleversé lorsqu'il va découvrir que son nouveau et séduisant voisin est un monsieur qui a les dents longues. Qui va croire Charley en 1986 ?

Ainsi que sa suite réalisée par Tommy Lee Wallace en 1988.



L’histoire : Quelques années après ses dernières mésaventures en matière de vampires et après une thérapie intensive, Charley Brewster est intimement convaincu que ces gourmandes créatures ne sont que le fruit de son imagination. Quand au sortir d'une visite a son ami Peter Vincent, star de l'épouvante télévisée et grand chasseur de vampires devant l'Eternel, Charley tombe nez a nez avec la splendide Régine aux dents bien longues...
Je continue sur ma lancée, comme ça j’en aurais fini avé les films de vampires…

Innocent Blood de John Landis (1993).



L’histoire : Marie, une jeune femme vampire, sévit dans les milieux mafieux où elle apaise ses appétits, tandis que le policier Joe Gennaro, solitaire et désavoué par ses supérieurs, traque le chef de la plus puissante famille de la mafia de Pittsburgh. Marie et Jo sont faits pour se rencontrer.

Sans oublier Entretien avec un vampire de Neil Jordan, mais déjà cité.

Un autre que j’ai tout particulièrement apprécié parce que surprenant c’est Une nuit en enfer de Robert Rodriguez.
Le scénar est vraiment bien, le mélange des genres (western/horreur) est terrible.



L’histoire : Seth Gecko, après avoir aidé son frère Richard à s'échapper de prison, entame avec lui une cavale sanglante. Cherchant à gagner le Mexique, ils prennent en otage Jacob Fuller et ses deux enfants Kate et Scott. Cachés dans le camping-car de la famille Fuller, ils parviennent à passer la frontière mexicaine et n'ont alors plus qu'à attendre l'arrivée de leur contact Carlos qui leur a fixé rendez-vous dans un bar de routiers. A partir de cet instant du film, le scénario qui était assez réaliste devient très déroutant. En effet, le film se transforme en histoire fantastique où la majorité des personnes peuplant ce bar sont des vampires...

Vampires de John Carpenter.



L’histoire : Mercenaires à la solde du Vatican, Jack Crow et son équipe sont chargés de localiser des « nids » de vampires et de les exterminer. Valek, un puissant maître vampire échappe à l'un de ces « nettoyages » et se venge en massacrant une partie des hommes de Jack.
Il est pas vraiment génial j’avoue mais il vaut le coup d’œil, j’ai d’ailleurs préféré Ghosts of Mars, mais là encore, il manquait un tit kékechose !



L’histoire : En 2176, Mars est devenue une colonie minière. Le lieutenant Mélanie Ballard, Helena Braddock, Jericho Buthler et Bashira Kincaid ont pour mission de transférer le criminel 'Desolation' Williams jusqu'à la capitale de la planète. Mais la ville où il est détenu est jonchée de cadavres mutilés...

En revanche, je trouve que Blade a un peu redonné du souffle au thème qui commence franchement à s’épuiser…



L’histoire : Mi-homme mi-vampire, possédant toutes les qualités des goules et aucune de leur faiblesse, capable de vivre en plein jour, Blade traque sans pitié les suceurs de sang. Aidé de Whistler, son mentor et armurier, il est le cauchemar de la Nation Secrète des Vampires, dont les membres infiltrent toutes les couches de la société. L'un d'eux, Deacon Frost, avide de pouvoir, souhaite asservir le monde et la race humaine en invoquant le Dieu du sang. Un seul homme peut se mettre en travers de son chemin : Blade...

Freeway de Matthew Bright

L’histoire : Après une descente de police pour arrêter sa mère prostituée toxicomane et son beau-père qui abuse d’elle, Vanessa, seize ans, ligote l'assistante sociale qui veut la placer une fois de plus dans une famille d'accueil, lui vole sa voiture, dit au revoir à son ami Chopper qui lui offre son revolver. Tel le petit Chaperon rouge, elle part rejoindre sa grand-mère qui vit dans une caravane à une centaine de kilomètres de là. Elle va rencontrer le grand méchant loup sous les traits d'un bourgeois psychologue et psychopathe.
Excellente adaptation du Petit chaperon rouge version kaïra, produit par Oliver Stone.

True Romance de Tony Scott

L’histoire : Le jour de son anniversaire, Clarence Worley rencontre la splendide Alabama dans un cinéma miteux. Coup de foudre immédiat. Après une nuit d'amour, Alabama avoue à Clarence qu'elle a été en fait engagée par le patron de Clarence comme cadeau d'anniversaire. De là va commencer une folle aventure. Assez violent…


Festen de Thomas Vinterberg, premier film faisant parti du Dogme 95.

L’histoire : Tout le monde a été invité pour les soixante ans du chef de famille. La famille, les amis se retrouvent dans le manoir d'Helge Klingenfelt. Christian, le fils aîné de Helge, est chargé par son père de dire quelques mots au cours du dîner sur sa soeur jumelle, Linda, morte un an plus tôt. Tandis qu'au sous-sol tout se prépare avec pour chef d'orchestre Kim, le chef cuisinier, ami d'enfance de Christian, le maître de cérémonie convie les invités à passer à table. Personne ne se doute de rien, quand Christian se lève pour faire son discours et révèle de terribles secrets… de famille bien sûr !


Mais qu'est-ce que le Dogme 95 ?

Citation :

Le Dogme95 est un mouvement lancé par des réalisateurs danois sous l'impulsion de Lars von Trier en réaction aux superproductions, les artifices et les effets spéciaux dans le cinéma contemporain pour revenir à une sobriété originelle plus expressive.
Les promoteurs du Dogme95, n'appliqueront jamais totalement ces principes, en particulier le dixième, mais tenteront de s'en approcher le plus possible. Un label "officiel" estampille les films répondant suffisamment aux critères du manifeste.

Le texte : Voeu de chasteté

Citation :

Je jure de me soumettre aux règles qui suivent telles qu'édictées et approuvées par Dogme 95.

1. Le tournage doit être fait sur place. Les accessoires et décors ne doivent pas être amenés (si on a besoin d'un accessoire particulier pour l'histoire, choisir un endroit où cet accessoire est présent).
2. Le son ne doit jamais être réalisé à part des images, et inversement (aucune musique ne doit être utilisée à moins qu'elle ne soit jouée pendant que la scène est filmée).
3. La caméra doit être portée à la main. Tout mouvement, ou non-mouvement possible avec la main est autorisé. (Le film ne doit pas se dérouler là où la caméra se trouve; le tournage doit se faire là où le film se déroule).
4. Le film doit être en couleurs. Un éclairage spécial n'est pas acceptable. (S'il n'y a pas assez de lumière, la scène doit être coupée, ou une simple lampe attachée à la caméra).
5. Tout traitement optique ou filtre est interdit.
6. Le film ne doit pas contenir d'action de façon superficielle. (Les meurtres, les armes, etc. ne doivent pas apparaître).
7. Les détournements temporels et géographiques sont interdits. (C'est-à-dire que le film se déroule ici et maintenant).
8. Les films de genre ne sont pas acceptables.
9. Le format du film doit être le format académique 35mm.
10. Le réalisateur ne doit pas être crédité.

De plus je jure en tant que réalisateur de réfréner mon goût personnel. Je ne suis plus un artiste. Je jure de me garder de créer un « travail », car je vois l'instant comme plus important que le tout. Mon but suprême est faire sortir la vérité de mes personnages et de mes scènes. Je jure de faire cela par tous les moyens disponibles et au prix de mon bon goût et de toute considération esthétique.

Et ainsi je fais mon Vœu de Chasteté - Copenhague, Lundi 13 Mars 1995
Au nom du Dogme 95 - Lars Von Trier

Citation :

Le Dogme fut proclamé officiellement et publiquement le 20 mars 1995 au Théâtre de l'Odéon à Paris, dans le cadre d'une rencontre sur le centenaire du cinéma.
10 ans plus tard, jour pour jour, le 20 mars 2005, Lars von Trier et Thomas Vinterberg annoncent qu'ils décident de ne plus porter la responsabilité de l'orthodoxie en la matière.

Il existe à ce jour environ 50 films estampillés Dogma 95, perso, je connais que Festen et Les idiots. Si vous en connaissez d'autres...

Breaking the waves de Lars von Trier

L’histoire : Au début des années soixante-dix sur la côte nord-ouest de l'Ecosse, la communauté d'une petite ville célèbre à contrecoeur le mariage de Bess, jeune fille naïve et pieuse, et de Jan, homme d'âge mûr qui travaille sur une plate-forme pétrolière. Leur bonheur va être brisé par un accident qui va paralyser Jan…

Dancer in the dark de Lars von Trier

L’histoire : Selma Jezkova, émigrée tchèque et mère célibataire, travaille dans une usine de l'Amérique profonde. Elle trouve son salut dans sa passion pour la musique, spécialement les chansons et les danses des grandes comédies musicales hollywoodiennes. Selma garde un lourd secret : elle perd la vue et son fils Gene connaîtra le même sort sauf si elle réussit à mettre assez d'argent de côté pour lui payer une opération. Quand un voisin aux abois accuse à tort Selma d'avoir volé ses économies, le drame de sa vie s'intensifie pour se terminer en final tragique… A voir plutôt en VO parce que la VF est carrément dégueux !
Plusieurs sujets abordés dans ce film. Je ne cache pas que j’aime ce film pour plusieurs raisons et la principale reste le jeu de Björk (pi-être qu’elle en fait un tout pitit peu trop mais elle assure quand même !), la BO du film est géniale, et la réalisation n’est pas si mal pour un film tourné en DV. même si parfois il peut filer la gerbe
Avec Breaking the waves & Dancer in the Dark, tout comme Almodovar, Von Trier retrace de passionnants portraits de femmes.

Chrisy a écrit:

A hole in my heart de Lukas Moodysson
Pas trouve de resume en Francais
In a decript apartment, a young man watches as his father and a friend shoot an amateur porn film. Issues of morality, reality TV and friendship are explored.

L’histoire : Rickard se sert de son appartement répugnant pour tourner des films porno. Dans sa chambre, son fils écoute de la musique à fond pour ne pas entendre les gémissements des acteurs, même s'il espionne parfois les scènes. Quand il boit, la mégalomanie de Rickard devient inquiétante et dangereuse et quand il partage une bouteille avec ses acteurs préférés, aussi alcooliques que lui, ils deviennent trois kamikazes hors-la-loi.
VO : Ett hall i mitt hjarta

Chrisy a écrit:

Thundercrack de Curt McDowell
Pas de Resume en Francais:
Take a cliched Horror-story beginning, a remote Gothic mansion, an insane hostess, a group of strangers (four men, three women and a gorilla) and you pretty much begin to see that this is not meant to be a serious film, but rather a parody of several other (older and better) ones. Social and sexual confusion & misunderstanding guarantees that this odd cast of characters will come together and entertain & amuse for 120 minutes.

L’histoire : Au milieu de nulle part, un groupe de quatre hommes et trois femmes débarquent, un soir d'orage, dans une maison hantée. Une femme en noir les accueille. Elle est veuve, conserve son mari dans un bocal géant et séquestre son fils monstrueux dans une pièce de la maison.
Débutant comme une série B fantastique des années 50, Thundercrack se mue en film pornographique introspectif accumulant les scènes hard-core : masturbations, accouplements homosexuels et hétérosexuels, bacchanales hautement délirantes.
Un film recommandé par John Waters : J'ai adoré ce film. J'aime son style et j'aime ses scènes de sexe, car elles sont réelles.
Merci John Waters !

Chrisy a écrit:

deulf a écrit:

pour les rings ,y a que le 1 qui est bien,les autrs c'est completement naze.
ils se chient dessus niveau horreur,jvais en trouver d'autres

C'est vrai que le 1 est le meillleur. J'ai bien aime le 2 egalement. Je savais pas qu'il y en avait d'autre

Deulf a écrit:

non y en a pas d'autres mais je parlais de trouvers d'autres films d'horreur asiatiques beaucoup plus sympa que celui là.

Si, si, y a un troisième volet, c’est Ring 0, la genèse de Norio Tsuruta qui date de 2000.

Résumé : Ring 0 nous fait remonter aux origines de la malédiction, plusieurs décennies avant l'action des deux premiers épisodes. Il nous raconte par quel destin tragique la jeune Sadako est devenue un fantôme maléfique et vengeur.

The Grudge de Takashi Shimizu

L’histoire : Rika, une assistante sociale, se rend dans une maison, sur laquelle pèse une malédiction, pour s'occuper de Sashie, une vieille dame alitée. Elle y découvre un petit garçon enfermé dans un placard, avant d'être agressée par un esprit malfaisant.
Quelques jours auparavant, Hitomi, le fils de Sashie, s'était également fait attaquer par le spectre après avoir été témoin de l'apparition du même petit garçon. Lorsque la soeur d'Hitomi débarque à son tour, elle découvre une Rika en état de choc.
Intervient alors Toyama, un policer chargé d'enquêter quelques années plus tôt sur la tragédie qui a secoué cette demeure maudite : un homme y avait tué sa femme, et leur jeune fils n'a jamais été retrouvé...

Dark Water de Hideo Nakata

L’histoire : Yoshimi Matsubara vient de divorcer. Elle élève seule, dans des conditions difficiles, Ikuko, sa fille âgée de six ans. Pour améliorer leur quotidien, elle décide d'emménager dans un appartement plus grand.
Mais une fois sur place, les lieux se révèlent insalubres. Des bruits étranges retentissent à l'étage supérieur. Puis, du plafond, commence à tomber de l'eau, qui, lentement, envahit le domicile. Chaque goutte devient alors une bombe destinée à faire voler en éclats la vie fragile de Yoshimi.
Celle-ci ne trouve pas de travail. Son mari souhaite récupérer la garde de l'enfant. Le concierge n'entreprend pas de réparations dans l'immeuble... Peu à peu, l'horreur s'installe. Et à mesure que l'existence de Yoshimi se dégrade, ses pires cauchemars prennent forme.
A VOIR et le livre est génial !

Chrisy a écrit:

Imaginary Heroes de Dan Harris
Resume: People are never who they seem to be - The Travis family façade is destroyed by an event incomprehensible to them -- an event which will open locked doors and finally reveal the secrets that have haunted them for decades.

L’histoire : En apparence, les Travis semblent mener une vie idéale. Mais à la suite d'un événement tragique qui les dépasse, des secrets de famille enfouis depuis trop longtemps ressurgissent... et vont profondément modifier leur perception du monde.

Chrisy a écrit:

employee of the month de Mitch Rouse
Resume: "Employee of the Month" is about a guy (Matt Dillon) whose day spirals from bad to worse when he gets fired from his dream job at the bank and is dumped by his fiancee Sara (Applegate). David's best friend Jack (Zahn) tries to convince him it's for the best, but the opposite occurs when bank robberies and millions of dollars become part of his day from hell.

L’histoire : Comme si son licenciement ne suffisait pas, David Wells, dorénavant ex-banquier, se fait maintenant plaquer par sa fiancée Sara car celle-ci a découvert qu'il avait eu une liaison avec l'une de ses collègues. Son meilleur ami, Jack, essaie de le convaincre de faire pour le mieux, de regarder vers l'avant...
Mais lorsque la banque où David travaillait se fait cambrioler, cette journée se transforme en véritable enfer.

Chrisy a écrit:

Up in smoke film de 1978 de Lou Adler
Resume: Two stoners unknowingly smuggle a van - made entirely of marijuana - from Mexico to L.A., with incompetent Sgt. Stedenko on their trail

L’histoire : Deux fumeurs de marijuana se retrouvent embarqués dans une série d'aventures extraordinaires, de Mexico à Los Angeles.
Il m’a donné du fil à retordre celui-ci car je ne l’ai jamais vu.
J’ai découvert son titre français qui est Faut trouver le joint.
Tout un programme !

J’aimerais pas crever un dimanche de Didier Le Pêcheur

L’histoire : Ben est charge de réceptionner les cadavres a la morgue. Une nuit il accueille le corps de Teresa, jeune femme déclarée morte après avoir absorbe de l'ecstasy dans une rave. Trouble par sa fascinante nudité, Ben la viole et la ramène ainsi à la vie. Contre toute attente, la jeune femme ne porte pas plainte, mieux encore, elle veut revoir son sauveur. Mais Ben n'est pas facile a approcher: blesse par le départ de sa femme et la maladie d'un ami cher, il cherche l'absolu dans des jeux érotiques extrêmes auxquels il mêle aussi Teresa.

Memento Mori de Kim Tae-yong & Min Kyu-dong

Citation :

Memento mori est une expression latine qui signifie "Souviens-toi que tu vas mourir". Elle désigne un genre artistique de créations de toutes sortes, mais qui partagent toutes le même but, celui de rappeler aux hommes qu'ils sont mortels.

L’histoire : Min-Ah, étudiante dans un lycée de jeune fille coréen, tombe par hasard sur un journal intime et découvre qu'il est écrit par deux étudiantes de son lycée, qui entretiennent plus ou moins des relations homosexuelles. Tout bascule lorsqu'une des deux amantes se suicide et que la deuxième s'en désintéresse. Min-Ah est alors sujette à des hallucinations provoquées par cet événement tragique.

nO_On a écrit:

dikkenek un film sur les grandes geules belges a se tordre de rire
a voir absolument

Dikkenek de Olivier Van Hoofstadt

L’histoire : JC et Stef sont des amis d'enfance. Inséparables.
JC est LE dikkenek belge, un donneur de leçon à cinq balles, un moralisateur, un tombeur de minettes, bref une grande gueule intégrale, coiffé comme un peigne.
Stef est tout le contraire. Il cherche le Grand Amour, mais vu qu'il ne bouge pas de son lit, il va avoir du mal à trouver.
JC lui explique donc la méthode : faire un sans-faute du point A jusqu'au point G.
Entre ces deux points, JC et Stef vont croiser : Claudy, le directeur des abattoirs d'Anderlecht et photographe amateur (de chair fraîche), Greg, un bébé-manager vissé à son portable, Natacha, une nymphette désoeuvrée, Fabienne, une pauvre petite fille de riches, Nadine, une institutrice qui préfère la schnouf aux tables de multiplication, ainsi que Laurence, une commissaire de police fâchée avec les conjugaisons, qui ponctue ses phrases à coups de gros calibre.

Bound (1996) de Andy & Larry Wachowski

L’histoire : Violet, maîtresse d'un truand spécialisé dans le blanchiment d'argent pour la mafia, se prend d'une passion violente pour Corky, voleuse, en liberté provisoire après cinq ans de prison et qui repeint l'appartement de ses voisins. Violet décide de séduire Corky. Elle ne manque pas d'arguments car son compagnon cache dans leur appartement deux millions de dollars.

On continue sur le même thème avec When night is falling (Quand la nuit tombe) de Patricia Rozema

L’histoire : Camille et Martin s'aiment. Les responsables du collège religieux où ils enseignent leur demandent de légaliser leur union. Camille ne se sent pas prête pour le mariage. La mort de son chien la plonge dans un total désarroi. Sa rencontre avec Petra, irrésistible jeune femme, acrobate dans un cirque ambulant, va remettre en question son amour pour Martin.

Dark City (1998) d’Alex Proyas

L’histoire : Un matin, un homme se réveille dans une chambre d'hôtel. John Murdoch découvre qu'il est recherche pour une série de meurtres sadiques. Cependant, il ne se souvient de rien. Traque par l'inspecteur Bumstead, il cherche à comprendre et part à la recherche de son identité. Il s'enfonce dans un labyrinthe mystérieux ou il croise des créatures douées de pouvoirs effrayants. Grâce au docteur Schreber, Murdoch réussit a se remémorer son passe et la série d'atroces assassinats dont il est le suspect numéro un.
Qui n’a rien à envier à Matrix (1999) des frères Wachowski puisqu’il s’agit du même thème traité : l’élu, le héro qui ignore son identité et la quête du Graal.

L’histoire : Programmeur anonyme dans un service administratif le jour, Thomas Anderson devient Neo la nuit venue. Sous ce pseudonyme, il est l'un des pirates les plus recherchés du cyberespace. A cheval entre deux mondes, Neo est assailli par d'étranges songes et des messages cryptés provenant d'un certain Morpheus. Celui-ci l'exhorte à aller au-delà des apparences et à trouver la réponse à la question qui hante constamment ses pensées : qu'est-ce que la Matrice ? Nul ne le sait, et aucun homme n'est encore parvenu à en percer les défenses. Mais Morpheus est persuadé que Neo est l'Elu, le libérateur mythique de l'humanité annoncé selon la prophétie. Ensemble, ils se lancent dans une lutte sans retour contre la Matrice et ses terribles agents...
A travers une certaine façon d’agence les plans et les effets spéciaux, Bound (1996) et Dark City (1998) sont les prémices de ce que deviendra le film Matrix (1999).

Et je m’arrête là pour aujourd’hui…

Métisse de Mathieu Kassovitz


L’histoire : Lola, étudiante, métisse antillaise, catholique, a un amant blanc et un amant noir, et elle attend un enfant sans savoir qui est le père. Félix, le Blanc, est juif hongrois (Kassovitz est d’origine judéo-hongroise), habite la banlieue parisienne. Il habite chez ses parents et partage sa chambre avec sa petite sœur. Il est coursier et deale un peu de shit de temps à autre. Limite racaille, il s’explose les oreilles sur le son d’Assassin et ne veut surtout pas entendre parler du bébé. Jamal, le Noir, est musulman, fils de diplomate africain, disposant de tout ce dont il a besoin, laisse tomber ses études pour vivre avec Lola.
Lola subit des tests pour savoir qui est le père de son enfant…

Ce film est MA référence ! Et quelle joie en le regardant. C’était comme si j’avais eu une révélation. Quand il est sorti, j’avais 18 ans, périodes galères, le bac à passer, mode squattage chez tout le monde… Mais toujours en recherche d’une identité…
Comment se forger sa propre identité quand on est métisse et quand on a pas de référence sous le nez ?!
Ni noir, ni blanc… Comment faire ?
En tout cas, j’avais déjà compris qu’il valait mieux être blanc que noir dans notre société, bien que les mœurs se soient relâchées ces derniers temps ! lol
Enfin, après avoir lu un putain d’post de présentation raciste, y a encore de quoi se poser des questions ?!
Pour la première fois, on me donnait à voir, ce qui existait déjà depuis longtemps (Baudelaire en parle dans certains de ses poèmes sous le terme « mulâtresse »), mais dont personne n’osait apparemment parler. Hé là, t’as le Kassovitz qui balance son film !

Bien entendu, totale identification de la chose : j’avais vécu toute ma jeunesse en cité HLM, j’étais métisse (thème principal du film), j’avais l’âge du personnage féminin du film, bon j’étais pô enceinte hein, j’étais pô une racaille non plus (quoi que quand j’y repense…), mais j’me biturais bien la gueule à coup d’bigniouze !

J’étais carrément tombée amoureuse de M’sieur Kassovitz, non pas parce qu’il avait une belle gueule mais parce que j’avais enfin quelqu’un qui me comprenait vraiment ! Et il démontrait par son film qu’il avait compris. Et je peux vous assurer qu’il l’a très très bien compris…
De plus, ses origines hongroises n’avaient fait qu’accroître cet amour utopique.

Quand il a réalisé la Haine, j’ai redoublé d’amour ! hihihi …
Il montrait sa vision assez dure et violente de la vie des cités !
Plus tard, j’ai appris qu’il n’était pas issu de la classe dite moyenne de la population mais plutôt de la bourgeoisie parigote. Surprise pour moi ! Alors un "riche" pouvait s’intéresser et accessoirement comprendre le problème des pauvres ???!!!!

Avec le recul, je me dis que c’était pas mal pour l’époque et que ça a permis d’engendrer des film tels que Ma cité va cracker de ou encore Assassin(s) de M’sieur K.

Films très violents certes, mais qui retranscrivaient (à juste titre ou pas) l’état d’urgence dans lequel les gens se trouvaient. C’était plutôt un appel au secours qu’une attaque.
Ils avaient - la haine - qu’on leur envoie les flics plutôt que de l’aide…

Un film qui m’a beaucoup marqué également, c’est La Squale de Fabrice Genestal.


L’histoire : Désirée, surnommée la "Squale", vit dans le culte du père qu'elle n'a jamais connu, Souleymane, le caïd légendaire de la cité. Lorsqu'elle croise le regard de Toussaint, un chef de bande auteur d'un viol collectif, elle n'a de cesse de le séduire. Mais le lascar n'a d'yeux que pour Yasmine, une fille discrète et timide, cloîtrée à la maison par ses frères. Désirée, à force d'acharnement, parviendra pourtant à le conquérir. Veine gloire, car Toussaint, violeur impénitent et pourchassé, l'abandonne et la trahit. Désespérée, Désirée découvre la vérité sur son origine.
Carrément hallucinant !

Aux États-Unis également il y a eu toute une série de films traitant de la violence, de la drogue et surtout du ghetto black.
Je pense tout particulièrement à Boyz'n the Hood, la loi de la rue de John Singleton et New Jack City de Mario Van Peebles.
Ces films ont soulevés des émeutes lors de leur sortie !

L’histoire : Le passage de l'adolescence à l'âge d'homme pour trois héros de la rue d'une banlieue de Los Angeles. Premier film de John Singleton fortement inspire de sa propre expérience.



L’histoire : Deux flics, l’un d’origine africaine, l’autre d’origine italienne ayant souffert de la drogue durant leur enfance, se jurent de démanteler le réseau du redoudable Nino Brown, qui règne sur Harlem.

Outre le fait de savoir mettre en scène des phénomènes de société, certains réales s’appliquent à dépeindre des personnages haut en couleurs, le plus souvent vivant en marge de la société, des laissés pour compte, fous pour la science, voyous pour la justice, personnages assez extrêmes…
Je pense notamment à Larry Clark. Tous ces films ont déjà été cités dans ce topic mais je souhaiterais m’attarder quelques instants sur Kids, qui est son premier long-métrage.
Avant ça, Clark était photographe.
Ces deux films sont terrifiants de réalisme, surtout le premier.

Citation :

Lorsque dans les années 60, j'ai commencé à prendre des photos des gens autour de moi, je me fabriquais ma propre mythologie, mon propre univers. Il s'agissait déjà d'un mélange entre réalité et fiction, entre ce que je voyais devant moi et ce que je voulais formuler à partir de cette réalité.

Larry Clark

Avec Kids, Clark signe son premier film qui ne manque pas de passer inaperçu !

Citation :

[…]Ce film fait sensation aux festivals de Sundance et de Cannes. Censuré aux États-Unis, Kids sera alors distribué par Shining Excalibur, filiale de Miramax spécialement créée à cette fin. Le film remportera un succès à la fois critique et commercial.[…]

Longtemps, je me suis posée la question, réalité ou fiction ?
Le film avait tout des allures d’un documentaire, format cinématographique devant normalement retranscrire la réalité. En faisant des recherches sur le réalisateur, je me suis aperçue que c’était ni l’un ni l’autre mais les deux !
Et pour cause, la seule actrice pro du film était Chloé Sévigny. Tous les autres gamins avaient été recrutés dans la rue. Pour cela, Clark avait traîné un temps dans le milieu des « Skateurs ». Vrai ou faux, en tout cas, c’est l’histoire qui se raconte autour du film et qui laisse dans tous les cas cette impression de réalisme.

Citation :

Sa vision toujours subtile ne se contente jamais d'évoquer mais sait "figurer" les corps couverts de meurtrissures, physiques et morales. Ainsi, souvent sujets à controverse et régulièrement décriés, les films et les photographies de Larry Clark l'ont pourtant imposé comme l'un des rares réalisateurs intègres et indépendants actuellement en exercice aux États-Unis.

Autre anecdote : Il est aussi dit qu’Harmony Korine, scénariste du film, aurait écrit le scénar en une semaine avec l’aide de Clark.

Ce même Harmony Korine qui nous balance quelques années plus tard Gummo.
que je n’ai jamais vu d’ailleurs…


L’histoire : Le film raconte la vie des habitants de Xenia, dans l'Ohio qui furent traumatisés par une tornade qui frappa leur ville. Dans la réalité, cet évènement se produisit en 1974. Un des premiers plans du film montre une vache morte suspendue sur un pylône électrique.
Le film s'attache plus particulièrement à la vie de deux adolescents livrés à eux-mêmes, Solomon et Tummler, qui passent leur temps à tuer des chats pour les vendre à un boucher ou à sniffer de la colle. Sans véritable intrigue, d'autres personnages tout aussi marginaux et déjantés émaillent le récit, comme les deux jumelles et la famille qui encouragent ses enfants à faire des combats de boxe dans leur cuisine, le tout avec toujours de nombreuses canettes de bière. Un autre garçon, portant de grandes oreilles de lapin, Bunny Boy, traverse le film d'une manière énigmatique, jouant de l'accordéon ou urinant du haut d'un pont sur les voitures. Le plan où Solomon, dans sa baignoire remplie d'une eau noire, mange un plat de spaghetti bolognaise en même temps qu'une tablette de chocolat est une scène d'anthologie.

juste pour dire que ring 0 est un bon gros navet, style telefilm bien pourri... à eviter et ne garder que le 1 et 2 (en version japonaise bien evidemment, pas americaine!!!!)

à noter que ring est un bouquin à la base, pas mal d'ailleurs!!!

heu juste pour dire que Assassin(s) et Kids ont deja ete mis

Ce soir je viens de voir The Fountain de ce grand monsieur Arronofsky (Pi, requiem for a dream) nouveau grand maitre du cinema
ET ba ------------ GROSSE mais alors GROSSE claque visuelle
Un chef d'oeuvre j'en ai encore des frissons - SUBLIME
Mon avis
Par contre je peux comprendre que certains n'aiment pas ce film, il est tres spirituel et pousse a l'extreme mais tout est incroyable: l'histoire, le jeux des acteurs, la facon de filmer, les couleurs, la lumiere, les effets. Un gros TRIP (a voir sous champis lol)
Merci monsieur Aronofsky

Resume: The Fountain raconte le combat à travers les âges d'un homme pour sauver la femme qu'il aime.
Espagne, XVIe siècle. Le conquistador Tomas part en quête de la légendaire Fontaine de jouvence, censée offrir l'immortalité.
Aujourd'hui. Un scientifique nommé Tommy Creo cherche désespérément le traitement capable de guérir le cancer qui ronge son épouse, Izzi.
Au XXVIe siècle, Tom, un astronaute, voyage à travers l'espace et prend peu à peu conscience des mystères qui le hantent depuis un millénaire.
Les trois histoires convergent vers une seule et même vérité, quand les Thomas des trois époques - le guerrier, le scientifique et l'explorateur - parviennent enfin à trouver la paix face à la vie, l'amour, la mort et la renaissance.

Chrisy a écrit:

heu juste pour dire que Assassin(s) et Kids ont deja ete mis

Oui je sais ma belle mais comme je parlais de Kassovitz, suis partie un peu trop loin sur ma lancée... Bon, le dommage est réparé.
j'ai enlevé l'image et effacé le résumé de l'histoire...

Par contre, en ce qui concerne Kids, il est vrai qu'il a déjà été cité mais j'avais envie de revenir dessus enfin d'exprimer un avis et une vision...
Et pis rajouter un tit complément d'information
Valà !

GUS VAN SANT

Even cowgirls get th blues de Gus Van Sant

L’histoire : Satire de l'Amérique a travers les aventures de Sissi, princesse de South Richmond en Virginie, qu'une vilaine fée a affuble a sa naissance d'un pouce de 25 cm a chaque main. Dans les années 50, Sissi quitte sa ville natale pour Manhattan ou elle devient mannequin. On l'envoie en Oregon tourner une publicité dans un ranch transforme en centre de remise en forme. La, elle tombe en pleine fronde anti-hygiénique, au milieu d'une bande de cowgirls décidées a prendre possession du lieu.

My Own Private Idaho de Gus Van Sant

L’histoire : Scott et Mike sont prostitués et amants. Mais si Scott, dont le père est très riche et qu'il déteste, a un avenir tout tracé, Mike, quant à lui, traqué par ses souvenirs, sombre dans des crises de narcolepsie. Au cours d'un voyage en Italie, Scott tombe amoureux de Carmella et abandonne Mike.

Drugstore Cowboys de Gus Van Sant

L’histoire : Les errances d'un junkie qui vit de rapines dans les drugstores de la côte Ouest pour se procurer son unique raison de vivre : la drogue. Le jour où une de ses amies meurt d'une overdose, il décide de changer de vie mais son passé ne tarde pas à le rattraper.
GREGG ARAKI

Totally Fucked up de Gregg Araki

Citation :

En 1993, Totally f***ed up de Gregg Araki se positionne résolument contre le sentimentalisme d'un certain cinéma gay en retraçant le destin gâché de six adolescents homosexuels ayant reconstitué l'unité d'une famille. Deux ans plus tard, ce dernier persévère dans la subversion en signant The Doom generation (1995), un long métrage rejeté par les critiques les plus conservateurs en raison de sa violence graphique et de son érotisme acharné. Décrit par le metteur en scène comme un épisode de Beverly Hills 90210 sous acide, Nowhere (1997) clôt cette trilogie de l'apocalypse adolescente débutée par Totally f***up et poursuivie par The Doom generation. Gregg Araki cède ensuite à l'optimisme et au romantisme pour diriger Kathleen Roberston, déjà présente au générique de Nowhere, dans la comédie Splendor, présentée lors du Festival de Sundance en 1999.

Nowhere – L’histoire : L'histoire d'un voyage en apnée dans la journée banale d'un adolescent de Los Angeles âgé de dix-huit ans, Dark Smith, hanté par la fin du monde et la quête de l'amour pur.



Après un passage par le petit écran pour lequel il réalise le téléfilm This is how the world ends, Gregg Araki se fait acclamer par la critique en abordant avec gravité et onirisme le sujet tabou de la pédophilie via Mysterious skin (2004), une adaptation du roman homonyme de Scott Heim.


Mysterious Skin – L’histoire : A huit ans, Brian Lackey se réveille dans la cave de sa maison, le nez en sang, sans aucune idée de ce qui a pu lui arriver. Sa vie change complètement après cet incident : peur du noir, cauchemars, évanouissements...
La certitude d'avoir été enlevé par des extraterrestres le gagne peu à peu.
De son côté, la mère du petit Neil Mc Cormick l'inscrit dans une équipe de base ball. Une relation ambiguë s'installe entre le jeune garçon et son coach, chacun n'étant pas insensible aux charmes de l'autre.
Dix ans plus tard, Neil est devenu un outsider à la beauté du diable, une petite frappe dont tout le monde tombe amoureux mais qui ne s'attache à personne, que Brian, jeune étudiant introverti vivant seul avec sa mère, tente de retrouver, persuadé qu'il peut l'aider à dénouer le mystère qui l'empêche de vivre.

Citation :

Mysterious Skin a pour thème la pédophilie et les conséquences de celle-ci sur les enfants qui en sont victimes, voire ceux qui en culpabilisent, comme Neil.
À cause des scènes montrées entre Neil et l'entraîneur Heider, l'Australian Family Association a réclamé l'interdiction du film en Australie. Certains ont craint que ces scènes servent de « manuel d'instruction » pour apprentis pédophiles. Le Classification Review Board a voté à 4 voix contre 2 pour le maintien d'une limitation de type R (limité aux spectateurs de 18 ans et plus).

A propos du film…

Citation :

Pas de morale édifiante avec la pédophilie pour toile de fond, mais deux histoires quotidiennes, tristes à crever, où l’on maquille comme on peut les cicatrices et les bleus laissés dans cette satanée peau. (…) Mysterious Skin offre les différents reflets du miroir brisé: un même objet, mais un kaléidoscope de vérités, de douleurs, de mensonges à soi-même. (…) Le réalisateur explore d’autres terres, observe finement l’innocence enfantine, ses os de cristal et ses premiers tremblements sensuels. Réaliste et poétique, ce regard-là est d’or, nimbant le long métrage d’une grâce mélancolique permanente, malgré le soufre et la puanteur, touchant du doigt les verts paradis de l’enfance en même temps que ses nuages les plus sombres.

Nicolas Bardot

Dernière sortie pour Brooklyn de Uli Edel [Moi, Christiane F., droguée, prostituée…(1981) & Body of Evidence (1993)].


Adaptation du roman, composé de six nouvelles implacables, d'Hubert Selby (Requiem for a dream), décrivant le monde des déclassés du quartier de Brooklyn dans les années cinquante. En 1964 à sa sortie le livre de Selby fut interdit dans plusieurs Etats et un procès retentissant eut lieu à Londres.
Le réalisateur, Uli Edel, découvrit Last Exit to Brooklyn après sept années d'études dans un collège de Jésuites.
Il m'a ouvert les yeux sur la réalité, il m'a fait l'effet d'un coup de poing et m'a brutalement arraché à une jeunesse quelque peu rêveuse. Uli Edel
101 Reykjavik de Baltasar Kormakur

L’histoire : Hlynur, trentenaire au chômage vit toujours chez sa mère et passe sa vie à boire, sortir et multiplier les conquêtes.
Cela jusqu'au jour où il tombe amoureux du professeur de flamenco de sa mère, Lola, invitée pour Noël.
Malheureusement pour lui, cette dernière s'avère être lesbienne et amante de sa mère...

Millenium Mambo de Hou Hsiao Hsien

L’histoite : Vicky est une jeune femme partagée entre deux hommes, Hao-hao et Jack. Le soir, elle est employée dans une boîte de nuit pour aider financièrement Hao-hao qui est au chômage.
Hao-hao la surveille en permanence, qu'elle travaille ou non. Il vérifie ses comptes, ses factures de téléphone, les messages sur son portable et même son odeur, contrôlant ainsi ce qu'elle fait en son absence.
Vicky ne le supporte plus et décide de le quitter pour se réfugier chez Jack.


KEVIN SMITH

Kevin Smith s'initie au septième art en fréquentant l'atelier d'écriture de la New School for Social Research ainsi que la Vancouver Film School. De retour dans son New Jersey natal, le jeune américain décroche un emploi de caissier dans une petite épicerie qui lui donne l'idée de son premier long métrage.


En 1994, avec un budget minuscule, Kevin Smith écrit, réalise et produit ainsi Clerks, les employés modèles, comédie déjantée en noir et blanc dépeignant le quotidien d'une petite épicerie. Le film, présenté au Festival du Film de Sundance, remporte le Prix de la Jeunesse à la Semaine de la Critique à Cannes ainsi que le Prix du Public au Festival du film américain de Deauville.
Clerks, les employés modèles

L’histoire : Dante est caissier dans une épicerie du New Jersey. Randal est employé dans le vidéo-club voisin. Les deux amis débattent régulièrement des sujets les plus divers. Et parfois, la routine laisse place à des journées pour le moins étonnantes...


Kevin Smith joue dans ses propres films, le personnage qu’il incarne le plus souvent est Silent Bob, comme son nom l’indique, il dit pô grand-chose et mise sur les expressions du visage pour s’exprimer…

Phenomena de Dario Argento

L’histoire : Jennifer Corvino est la jeune fille d'une star du cinéma. Envoyée par son père dans une pension en Suisse, elle se sent seule et abandonnée, d'autant qu'elle souffre de somnambulisme. Des crises qui une nuit vont la mettre en contact avec le dangereux tueur en série déjà responsable du meurtre de plusieurs jeunes filles dans les environs. Parallèlement, elle se découvre un pouvoir extrasensoriel lui permettant d'entrer en communication avec les insectes. Traquée par le serial killer et en proie à l'hostilité de son environnement, elle trouve refuge chez un entomologiste, John McGregor.

La saga des “Evil Dead” de Sam Raimi
Evil Dead

L’histoire : Un groupe d'amis part en vacances dans une maison perdue dans la forêt. Peu après leur arrivée, ils constatent quelques phénomènes étranges qui vont les amener dans la cave sombre de la maison. Ils y découvrent un livre et un magnétophone. L'enregistrement contenu dans le magnétophone leur révèle que cette maison était celle d'un archéologue qui s'était retiré ici pour étudier le livre intitulé le Livre des Morts, ou Necronomicon. Relié en peau humaine et écrit avec du sang humain, le Necronomicon contient des incantations permettant de réveiller les esprits maléfiques en sommeil. La suite de l'enregistrement contenant les incantations, le cauchemar commence alors pour la bande d'amis...

Evil Dead 2 : Dead by Dawn

L’histoire : Pour cette suite, l'histoire originale a été quelque peu modifiée, en effet les 3 Evil Dead on été distribués par 3 sociétés différentes ce qui fait qu'à chaque fois Sam Raimi a été obligé de retourner les scènes de flashback. Ici ce n'est pas Scott, l'ami de Ash, qui les emmène dans la cabane mais Ash lui-même qui emmène sa petite amie Linda pour passer des vacances qui se révèleront surprenantes.
Sur place, Ash y découvre une cassette enregistrée par Raymond Knowby, un archéologue renommé, qui réanimera les esprits maléfiques de la forêt...


Evil Dead 3 : l’armée des ténèbres

L’histoire : Ash se retrouve prisonnier de l'an 1300 après avoir créé un trou dans l'espace-temps à la fin de Evil Dead 2 dont il est la suite directe.



Intuitions de Sam Raimi

L’histoire : En Géorgie, dans la petite ville de Brixton, Annie Wilson a le don de lire l'avenir des gens dans les cartes. Du fait de ses prédictions, certains s'imaginent qu'elle est une sorcière. Mais Annie n'a pas l'intention d'abandonner ses activités de diseuse de bonne aventure. Cette situation dure depuis un an, date à laquelle son mari est mort. L'une des clientes d'Annie est Valérie Barksdale, une femme qui ne se résigne pas à quitter Donnie, son mari violent. Annie lui suggère fortement de rompre avec lui, conseil que n'apprécie guère le mari en question qui se met à les menacer, elle et ses fils. La vie d'Annie bascule et sa confiance en ses visions s'ébranle avec la disparition prolongée de Jessica King, une fille de la haute bourgeoisie à la vie sentimentale mouvementée. La police n'a aucune piste concrète qui lui permettrait de retrouver sa trace.
Annie dit avoir "vu" ce qui est arrivé.

Les sorcières d’Eastwick de George Miller

L’histoire : A Eastwick, petite ville très puritaine, où jadis furent brûlées maintes sorcières accusées de commerce avec le diable, 3 femmes belles, jeunes, seules, s'ennuient à dépérir : Alexandra, Jane et Sukie rêvent de l'homme idéal qui viendra combler leurs nuits. Comme pour répondre à leurs souhaits débarque Darryl Van Horme : il est très riche, pas vraiment beau, mystérieux et va séduire les trois jeunes femmes avec une aisance diabolique. Dans la bourgade au passé chargé en faits de sorcellerie, la vie prend alors une tournure très particulière.

Le loup-garou de Londres de John Landis

L’histoire : Deux jeunes Américains voyageant en Angleterre se retrouvent dans un coin perdu non loin de Londres et sont déposés par un fermier à un croisement de routes. Celui-ci les prévient de marcher sur la route et de ne pas aller dans les landes. Ils suivent ses indications et marchent jusqu'au prochain village. En en repartant, nos deux personnages s'égarent malencontreusement dans les landes lors d'une nuit de pleine lune et sont attaqués par une bête étrange...

Le cobaye de Brett Leonard

L’histoire : Jobe Smith, simple d'esprit et souffre-douleur de la ville, intéresse vivement un de ses voisins, le docteur Angelo, génie de l'électronique, qui est l'inventeur d'un programme qui stimule l'intelligence des animaux.

Strange Days de Kathryn Bigelow

L’histoire : Los Angeles 1999. Lenny Nero, flic déchu, mi-dandy, mi-gangster, s'est reconverti dans le trafic de vidéos très perfectionnées qui permettent de revivre n'importe quelle situation par procuration. Un jour, il découvre une vidéo révélant l'identité des meurtriers d'un leader noir.

LA SAGA CHUCKY
Jeu d’enfant de Tom Holland

L’histoire : Charles Lee Ray est un tueur en série psychopathe qui, après avoir tenté d'échapper à la police, a été abattu dans un magasin de jouets. Avant de mourir, il utilisa un rituel vaudou pour transférer son esprit dans une poupée qui traînait à côté de lui.
Quelque temps plus tard, Andy Barclay, un petit garçon sans problèmes, se fait offrir par sa mère une poupée électronique aux traits d'un garçonnet roux en salopette, une poupée Brave Gars, qui fait fureur dans le commerce, et dont Andy avait très envie. Cependant, depuis qu'Andy possède cette poupée qui se prénomme Chucky, la mère d'Andy s'inquiète... de mystérieux meurtres se passent, et Andy dit que Chucky lui parle...

Citation :

Bien qu'étant un film d'horreur au premier degré, le film est également une légère satire de l'industrie du jouet de la poupée aux États-Unis, brisant leur image d'innocence et de mièvrerie. D'ailleurs, le costume des Brave Gars est directement fondé sur celui de My Buddy doll.

Chucky, la poupée de sang de John Lafia

L’histoire : Quelques mois après la mort de Chucky, Andy Barclay se retrouve sans sa mère qui doit séjourner dans un hôpital psychiatrique. Il se fait accueillir dans une famille d'adoption avec une adolescente, Kyle.
Cependant, des employés de la compagnie qui fabrique les poupées Brave Gars récupèrent la dépouille grillée de Chucky, et décident de la remettre en bon état. Ils ignorent qu'en faisant ainsi, ils l'ont fait ressusciter, et Chucky est ainsi de retour, bien décidée à s'emparer du corps d'Andy pour de bon.

Chucky 3 de Jack Bender

L’histoire : Plusieurs années se sont déroulées depuis la mort de Chucky dans l'usine à poupées, qui a fait faillite et est tombée dans l'abandon. Cependant, un jour, l'usine revient à la vie alors que les industriels ont décidé de renouveler la firme des poupées Good Guys (Brave gars). Le cadavre de Chucky est emmené, son sang toujours frais coule, se mêlant aux matériels de fabrication des jouets, et son esprit est ainsi instauré dans la première poupée, et Chucky est donc ressuscité.
Andy Barclay est devenu un adolescent, et n'ayant pas de famille pour le recueillir, il se retrouve dans un camp militaire pour jeunes. Mais Chucky rôde, et a jeté son dévolu sur un autre petit garçon...
Moins bon que les deux premiers…

Le jour de la bête d’Alex de la Iglesia

L’histoire : Le prêtre Ángel Beriartúa a décodé les Évangiles et est parvenu à déterminer le jour de la naissance de l'Antéchrist. En revanche, il ignore tout du lieu où il viendra au monde. Il va donc tout mettre en œuvre pour le découvrir, en cherchant à s'attirer les faveurs du Diable. Dans un Madrid survolté, il va trouver deux compagnons pour l'aider dans sa tâche : le hard rockeur José María et le professeur Cavan.

Simetierre de Mary Lambert

L’histoire : La famille Creed à la très mauvaise idée de quitter Chicago pour s'installer dans les environs de Ludlow, paisible bourgade du Maine. Leur maison jouxte un cimetière d'animaux familiers qui se trouve être sur les terres sacrées des indiens Micmacs. Ils ont pour unique voisin un étrange et vieil ermite. Une série d'accidents mortels va transformer en cauchemar la paisible vie des Creed.

LA SAGA HELLRAISER

Citation :

Hellraiser est une série de films d'horreur britanniques inspirés par une nouvelle de Clive Barker : The Hellbound Heart.
Ils mettent en scène les Cénobites, créatures infernales menées par Pinhead et adeptes d'un sadomasochiste entre la jouissance sexuelle et la torture sadique. La porte entre leur univers et le notre est une boîte qui fonctionne comme un puzzle mécanique sophistiqué.

Au total ce sont 8 films qui ont été réalisés dont voici les titres :
1.Hellraiser Le pacte (Clive Barker's Hellraiser, Clive Barker, 1987)
2.Hellraiser II Les écorchés (Hellbound Hellraiser II, Tony Randel, 1988)
3.Hellraiser III (Hellraiser III Hell on earth, Anthony Hickox, 1992)
4.Hellraiser IV (Hellraiser Bloodline, Kevin Yacher, 1996)
5.Hellraiser V Inferno (Hellraiser Inferno, Scott Derrickson, 2000)
6.Hellraiser VI Hellseeker (Hellraiser Hellseeker, Rick Bota, 2002)
7.Hellraiser VII Deader (Hellraiser Deader, Rick Bota, 2005)
8.Hellraiser VIII Hellworld (Hellraiser Hellworld, Rick Bota, 2005)
Je n’ai vu que le 1 et le 4…
Si l’un d’entres vous souhaite parler des autres, faut pô qui s’gêne !

Hellraiser, le pacte de Clive Barker

Mad Movies a écrit:

Réunissez tout ce que vous avez appris, tout ce qu'on vous a inculqué dès votre plus tendre enfance et faites en une boulette que vous allez jeter direct au panier. Vous allez ainsi pouvoir pénétrer dans l'univers des Cénobites, ces dieux des enfers imaginés par l'écrivain anglais Cliver Barker. Son premier long-métrage, Hellraiser, inspiré d'une de ses nouvelles, The Hellbound Heart, plonge le spectateur dans un univers mêlant quotidien brutal et monde parallèle où c'est encore bien pire. Les humains et les monstres d'une autre dimension s'échangent leurs univers, leur quotidien et leurs proches, comme une monnaie d'échange pour un autre monde.
Est-ce mieux là-bas ? C'est en tout cas ce que scande le chef des Cénobites, l'effroyable Pinhead[…]. Comme tout bon vendeur, Pinhead se fait le commercial d'une entreprise qui promeut des plaisirs d'un nouveau genre, où l'extase orgasmique est atteinte au paroxysme de la violence. Un monde fait de plaisirs inédits ouvre ses portes aux hommes, mécréants du plaisir selon Pinhead et ses sbires.

Everville a écrit:

Il n’y a que dans la fiction que la douleur est poétique. Dans la réalité, elle s’accompagne de sanglots et de suppliques, de larmes et de reniflements.

Hellraiser 4 de Kevin Yacher

Au XVIIe siècle, un mystérieux comte commande un puzzle à un fabriquant de jouets, Philippe Lemarchand.
Ce jeu possède un incroyable pouvoir et peut faire surgir tous les démons de l'enfer. Les descendants de Lemarchand sont à jamais maudits, à moins qu'ils ne trouvent le moyen de fermer la boite.
Quatre siècles plus tard, un brillant scientifique s'efforce de poursuivre le démon que son ancêtre a, par mégarde, déversé sur le monde.

Autre film de Clive Barker...



Cabal (VO : NightBreed) – L’histoire : Convaincu qu'il était un tueur psychopathe, le jeune Boone se donne la mort et intègre la société des Nocturnes, ces parias qui vivent sous terre dans la cité mythique de Midian. Mais l'auteur véritable des meurtres, le psychanalyste de Boone, Decker, s'avère être un ennemi farouche des Nocturnes, contre qui il lance l'offensive...
Pas terrible comme la plupart des films de Barker d’ailleurs mais je le cite car ce film reste tout de même intrigant…
Enfin, ça reste quand même un film à chier !

5x2 de Francois Ozon (encore lui - va falloir que je fasse un ptit sujet sur Ozon )
Resume: Cinq moments de la vie d'un couple d'aujourd'hui, de la séparation jusqu'à la rencontre.


Avis:

Children of Men de Alfonso Cuarón
Resume: Dans une société futuriste où les êtres humains ne parviennent plus à se reproduire, une femme tombe enceinte et devient par la même occasion la personne la plus enviée et la plus recherchée de la Terre. Un homme est chargé de sa protection...


Avis: Excellent!!!

Kyua (Cure) de Kiyoshi Kurosawa
Resume: Devant une série de meurtres bizarres s'abat sur Tokyo, la police s'interroge. Les meurtres, commis par des auteurs n'ayant aucun points communs affublent leurs victimes d'une croix au niveau de la carotide. Les meurtriers sont systématiquement retrouvés près du lieu du crime et semblent ignorer les raisons qui les ont conduit au meurtre



Avis: - tres bonne surprise ce film

Elephant de Gus Van Sant
Resume: Alors que rien ne le laisse pressentir, un lycée américain s’apprête à devenir le théâtre d’une tuerie organisée par deux élèves



Avis: - une facon de filmer etonante et innovante - j'ai adore ce film

Tiens il y avait justement un reportage hier soir sur les deux cinglés qui ont massacré leurs collègues au lycée de Colombine en 1999. C'était pas mal fait, mais on en a trop entendu parler, à la fin ça soule...

Rak a écrit:

Tiens il y avait justement un reportage hier soir sur les deux cinglés qui ont massacré leurs collègues au lycée de Colombine en 1999. C'était pas mal fait, mais on en a trop entendu parler, à la fin ça soule...

C'etait pas Bowling for Colombine le reportage?
https://tekitawa.probb.fr/viewtopic.forum?t=1705

Chrisy a écrit:

Rak a écrit:

Tiens il y avait justement un reportage hier soir sur les deux cinglés qui ont massacré leurs collègues au lycée de Colombine en 1999. C'était pas mal fait, mais on en a trop entendu parler, à la fin ça soule...

C'etait pas Bowling for Colombine le reportage?
https://tekitawa.probb.fr/viewtopic.forum?t=1705

Certainement vu que le film est directement inspiré du reportage...

Phoebe a écrit:

Chrisy a écrit:

Rak a écrit:

Tiens il y avait justement un reportage hier soir sur les deux cinglés qui ont massacré leurs collègues au lycée de Colombine en 1999. C'était pas mal fait, mais on en a trop entendu parler, à la fin ça soule...

C'etait pas Bowling for Colombine le reportage?
https://tekitawa.probb.fr/viewtopic.forum?t=1705

Certainement vu que le film est directement inspiré du reportage...

Exact - et l'histoire en elle meme n'est donc pas tres originale. Par contre, la realisation est splendide. La camera est placee deriere les acteurs, c'est tres ettonant et on se laisse aller a les suivre. Bon travail egalement sur la personalite des personages. Vraiment un tres tres bon film

Pitch a écrit:

Menace to society



Caine fait partie d'une bande de voyous qui comprend O-Dog, Sharif et A-Wax. Il vit chez ses grands parents et prend soin de l'amie de son mentor Pernell, emprisonné. Un soir, un gang rival abat Harold, le cousin de Caine, qui s'en sort blessé. Après sa convalescence, Caine réunit son gang pour venger son cousin...

Bien le merci Pitch !

J'avais en tête "New Jack City" et "Boy'z n' the Hood", il me manquait "Menace 2 Society" !

c'est pour ça que je l'ai mis

Haute Tension d’Alexandre Aja

L’histoire : Marie, une étudiante de vingt ans, révise ses examens dans la ferme isolée des parents de sa meilleure amie. En l'espace d'une nuit, un tueur, qui ignore son existence, assassine à tour de rôle les membres de cette famille...

Un film de série B intéressant… Quelques incohérences côté scénar.

Dog Soldiers de Neil Marshall

L’histoire : Une unité de six soldats anglais effectue un exercice militaire de routine dans une nature sauvage, vaste et hostile d'Ecosse. Ils ne tardent pas à découvrir les corps ensanglantés d'un autre bataillon. Ils n'ont plus de munitions et la radio ne fonctionne pas.
Isolés dans une forêt par une nuit de pleine lune, ces hommes inexpérimentés réalisent que leurs attaquants sont des loups-garous hauts de deux mètres, vicieux et sanguinaires...

Il ne renouvelle pas le genre mais je trouve qu’il a le mérite d’être efficace !

On continue sur les histoires de loup-garou avec Wolf de Mike Nichols

L’histoire : Lorsque, par une nuit de pleine lune, l'editeur new-yorkais Will Randall se fait mordre par un loup qu'il a renverse en voiture, il ignore que cet accident va changer le cours de sa vie...

Témoin muet de Anthony Waller

L’histoire : A Moscou, une jeune muette, maquilleuse de plateau lors du tournage d'un film, est enfermée par mégarde dans le studio. Elle découvre alors un tournage sauvage qui se déroule dans les décors du film auquel elle participe et assiste à un meurtre d'une violence effroyable…

Do the right Thing de Spike Lee

L’histoire : Inspiré de la tragédie de Howard Beach au cours de laquelle un Noir fut pourchassé et tué par une bande d'adolescents, Do the Right Thing se présente comme une chronique du secteur de Bedford-Stuyvesant...

Crooklyn de Spike Lee

L’histoire : A travers l'histoire d'une famille noire qui se débat avec humour contre les ennuis à répétition qu'offre le quotidien, le film, autobiographique, évoque l'enfance du réalisateur et de sa nombreuse famille a Brooklyn dans les années 70...

Smoke de Wayne Wang & Paul Auster

L’histoire : Les destins d'un écrivain désespéré, d'un adolescent noir fabulateur et de l'ex-femme d'Auggie, photographe amateur et patron du café de Brooklyn où ils se croisent, vont se mêler, s'entremêler et basculer...

Brooklyn Boogie de Wayne Wang

L’histoire : Les auteurs de "Smoke" se sont tellement plus sur le tournage de ce film qu'ils ont aussitôt enchaîné avec celui-ci, mis en boîte en trois jours et où chaque participant devait improviser durant dix minutes.
C'est donc la chronique d'un quartier de New York par ses habitués…

L’ultime souper de Stacy Title

L’histoire : Cinq étudiants de gauche se réunissent dans un agréable pavillon autour d'une table choisie, pour refaire le monde. Ce soir comme chaque semaine, ils invitent un hôte, soigneusement sélectionné, à partager leur table et à exposer son point de vue sur un sujet donné.

Petite production excellente et efficace !

L’assassin habite au 21 d’Henri-Georges Clouzot

L’histoire : Un mystérieux assassin commet des meurtres en série et laisse sur ses cadavres sa carte de visite au nom de "M. Durand". Le commissaire Wens trouve une piste qui le mène à Montmartre dans une pension de famille "Les Mimosas".
Il se déguise en pasteur et s'inscrit comme pensionnaire…

Gridlock’d de Vondie Curtis-Hall

L’histoire : Spoon, Stretch et leur amie Cookie forment un bizarre et sympathique trio d'artistes musiciens qui ne vit que lorsqu'il se produit en public. Lorsque les lumières s'éteignent chacun retourne vers ses angoisses. Un jour, Cookie fait une overdose et tombe dans le coma. Apres l'avoir conduite aux urgences, Spoon et Stretch jurent de renoncer à la drogue et d'entamer une cure de désintoxication. Pour ce faire, ils vont devoir affronter une administration kafkaïenne, des dealers en colère et des flics peu compréhensifs.
Excellent film traitant de pas mal de sujets contemporains, film jouant sur l’humour et pourtant qui montre, entre autres, les difficultés rencontrées dans le Système si l’on veut rester en vie. Une très bonne satire de la société actuelle…

Le témoin du mal de Gregory Hoblit

L’histoire : John Hobbes, un policier d'élite de la brigade criminelle, a pour principe d'assister aux derniers instants de ses clients. C'est ainsi qu'il se rend à l'exécution d'un serial killer, Reese. Avant d'être conduit à la chambre à gaz, celui-ci le surprend en lui proposant une énigme et en se livrant à des invocations dans une langue étrangère. Quelques heures plus tard, Hobbes est réveille par un étrange appel…

Les aventures du Baron de Münchausen de Terry Gilliam

L’histoire : Le siècle des Lumières. Une ville s'apprête à succomber sous les assauts des Turcs. Seul le théâtre royal est encore debout où comédiens et machinistes s'échinent à donner un spectacle potable mais invariablement hué par les spectateurs. Ils donnent ce jour-la "les Aventures du baron de Munchausen" quand au beau milieu d'une scène, un vieillard se lève et revendique l'identité du baron de Munchausen. Il propose alors aux habitants incrédules de chasser les Turcs. Pour ce faire, il leur demande de l'aider à retrouver ses quatre anciens compagnons d'aventures...

Monty Python, sacré Graal de Terry Jones & Terry Gilliam

L’histoire : Le roi Arthur et les Chevaliers de la Table Ronde se lancent à la conquête du Graal, chevauchant de fantomatiques montures dans un bruitage de noix de coco cognées. La petite troupe va devoir passer mille épreuves, dont un chevalier à trois têtes, des jouvencelles en chaleur, voire même un terrible lapin tueur…

Ne pas oublier de faire chier la vache !

Tank Girl de Rachel Talalay (Freddy 6)

L’histoire : En 2033, un désastre écologique a transformé la planète en un gigantesque désert. L’eau est la ressource la plus rare et le bien le plus précieux. Une démoniaque bureaucratie gouvernementale, la « water and power company » dirigée par Kessler, a décrété en avoir le monopole. Mais certains territoires résistent encore à l’oppression. C’est le cas de celui de l’intrépide et impertinente Rebecca Buck, dite Tank Girl…

Princesse Mononoké de Hayao Miyazaki

L’histoire : Au XVe siècle, durant l'ère Muromachi, la forêt japonaise, jadis protégée par des animaux géants, se dépeuple à cause de l'homme. Un sanglier transformé en démon dévastateur en sort et attaque le village d'Ashitaka, futur chef du clan Emishi. Touché par le sanglier qu'il a tué, celui-ci est forcé de partir à la recherche du dieu Cerf pour lever la malédiction qui lui gangrène le bras...

N’oublie pas que tu vas mourir de Xavier Beauvois

L’histoire : Un jeune étudiant en histoire de l'art apprend lors des trois jours avant son incorporation pour l'armée qu'il est séropositif. Pour lui tout bascule et, à l'image des héros romantiques, il choisit de refuser son destin...

The Crying Game de Neil Jordan

L’histoire : Jody, soldat britannique enlevé par l'IRA, est surveillé pendant sa détention par Fergus. Malgré leur opposition, une solide amitié va s'installer entre les deux hommes. Jody est tué au cours d'une intervention de l'armée britannique tandis que Fergus parvient à s'échapper. Caché à Londres, il tente de commencer une autre vie. Mais il ne peut oublier Jody et la promesse qu'il lui a faite de retrouver sa compagne, Dil…

Le battement d’ailes du papillon de Laurent Firode

L’histoire : Une série d'événements s'étalant sur une journée va conduire un homme et une femme à se rencontrer. Il aura fallu, pour que naisse leur histoire d'amour, les effets conjugués de la pleine lune, d'une crise d'hypothermie, d'un carré de chocolat sur le point d'être mangé, d'une machine à café électrique en panne, du mensonge d'un homme lâche, d'une fiente de pigeon qui vient souiller un vêtement, de la planète Venus, d'un caillou blanc, d'un trésor découvert dans une bouteille de lait, etc...

Autre film sur le même thème…

L’effet papillon d’Eric Bress & J. Mackye Gruber

L’histoire : Une théorie prétend que si l'on pouvait retourner dans le passé et changer quelques détails de notre vie, tout ce qui en découle serait modifié. On appelle cela "l'effet papillon". Evan Treborn a cette faculté. Fasciné, il va d'abord mettre ce don au service de ceux dont les vies ont été brisées dans leur enfance. Il peut enfin repartir dans le passé et sauver la seule jeune fille qu’il n’ait jamais aimée.
Mais Evan va découvrir que ce pouvoir est aussi puissant qu'incontrôlable. Il va s'apercevoir que s'il change la moindre chose, il change tout. En intervenant sur le passé, il modifie le présent et se voit de plus en plus souvent obligé de réparer les effets indésirables de ses corrections…

The Faculty de Robert Rodriguez

Herrington High est une école comme les autres. Ses murs sont devenus peu à peu crasseux, ses manuels scolaires périmés, ses professeurs paraissent usés bien avant la retraite, ses élèves, cerveaux et crétins, sérieux ou cancres notoires, affrontent des parents qui ne les comprennent plus et des professeurs qui ne les ont jamais compris. Mais les adolescents de Herrington High se heurtent à un autre problème.
Un de leurs professeurs a changé de comportement, plus ou moins bizarre et mais surtout inquiétant...

A première vue, rien de bien attirant dans ce film que l’on considère comme étant une série B. Il n’est que le remake transposé façon "ado" du film d’Abel Ferrara, The Body Snatchers, qui est lui-même le remake du film de Philip Kaufman, L’invasion des profanateurs de sépultures qui est (enfin !) le remake du film de Don Siegel, portant le même titre, qui est lui-même un remake...

Vous allez me dire : "bah ça sert à rien alors !",
Bah si justement ! Le cinéma est contemporain de son époque. Surtout que le film de Rodriguez ne se cache pas en citant carrément le livre, on appelle ça, une mise en abîme, l’histoire dans l’histoire…

Le cinéma est témoin de l’Histoire, il est ainsi considéré en tant qu’archive historique, le remake d’un film s’en trouve alors justifier (à moitié, vu le manque d’imagination des scénaristes américains…).
A chaque époque, sa version…
La version de Don Siegel qui date de 1956, est un pur film de propagande !


L’histoire : Des habitants d'une petite ville des Etats-Unis sont victimes d'une étrange psychose et prétendent que des membres de leur famille ou leurs amis ont été dépossèdes de leur identité.
A cette époque, aux Etats-Unis, c’est la fameuse "Chasse aux Sorcières" avec la Liste Noire, on est en pleine période anti-communiste. En ce qui concerne le film, on ne sait pas trop de quel côté il se positionne…

Citation :

Le titre anglais est Invasion of the body snatchers, c'est-à-dire des voleurs de corps.
La traduction par profanateurs de sépultures est mal faite, car il n'y a pas de sépultures dans l'affaire.[…]

Ce film est bien entendu inspiré par la guerre froide : l'idée est que n'importe quel voisin de palier est peut-être un ennemi potentiel dépourvu d'états d'âme et qui sert en catimini les intérêts de sa communauté plutôt que ceux de la vôtre correspond bien à une certaine inquiétude de l'époque, où l'Amérique faisait une fixation sur le communisme, le sénateur Mac Carthy abusera de procédés assez contestables pour arriver à ses fins.

Même le film le plus anodin peut s’avérer être un film de propagande, ou pourrait éventuellement donner une explication, une interprétation voire même une critique sur les phénomènes de société, comportements humains, etc…

Ainsi beaucoup de films traitent de sujets de société tels par exemple Mimic de Guillermo Del Toro, qui parle des conséquences des manipulations génétiques, en nous décrivant une ville envahie par des insectes géantes usant du mimétisme pour mieux attraper leur victime.

L’histoire : Pour juguler une épidémie propagée par des insectes, le docteur Susan Tyler et son mari Peter Mann manipulent le code génétique des petites bêtes, créant ainsi une génération de clones qui détruit ses congénères. Trois ans plus tard, le remède a donné vie à une espèce mutante qui habite dans les sous-sols de la ville. Ces insectes ont maintenant la taille de l'homme et sont dotés d'un système de camouflage naturel.

Chrisy a écrit:

Rak a écrit:

Tiens il y avait justement un reportage hier soir sur les deux cinglés qui ont massacré leurs collègues au lycée de Colombine en 1999. C'était pas mal fait, mais on en a trop entendu parler, à la fin ça soule...

C'etait pas Bowling for Colombine le reportage?
https://tekitawa.probb.fr/viewtopic.forum?t=1705

Nan c'était pas Bowling for Colombine, c'était "secret d'actualité lol, sur M6.

Citation :

Secrets d'actualité

Le lycée de Columbine à Littleton, dans l'Ouest des Etats-Unis. Il est 11h17, le mardi 20 avril 1999. Eric Harris et Dylan Klebold, deux élèves, s'apprêtent à commettre une tuerie qui va bouleverser l'Amérique. Avec sang froid, les deux adolescents tirent sur tout ce qui bouge. Ils tuent un professeur, douze élèves et blessent vingt-quatre personnes. Par le biais d'un docu-fiction, des journalistes ont tenté de reconstituer le journée du drame. Des images tournées avec des comédiens, mêlées à celles prises par les caméras de vidéo-surveillance, permettent de mieux comprendre ce qui s'est passé ce jour-là. Ces images sont complétées par des entretiens avec les élèves présents le jour du drame. D'autres documents, sonores et visuels, illustrent l'enquête.